Atelier

 
 
 

A Mirecourt,       

Alain Carbonare,

deux mois de travail dans son atelier (pour la fabrication du  violoncelle de Rostropovitch), à en perdre la notion du temps, sans sortir, jamais. A ne plus penser qu'à ça. Toujours le même assemblage, la même exigence de qualité, le même savoir-faire.

   Modeste, lui qui depuis longtemps a appris à se contenter, les soirs de concerts de repérer parmi l'orchestre l'un de ses 400 enfants. Dès les premières mesures, je les reconnais à la sonorité. C'est pour moi le plus beau plaisir…

 

(article de "L'Est Républicain" du mercredi 7 mai 1997).